Méandre : Lisa se réveille après un accident de voiture dans une pièce dont la seule issue est un couloir, avec une lampe fixée au poignet qui affiche un minuteur. Elle comprend rapidement que, pour trouver la sortie elle va devoir ramper et surmonter les pièges cachés dans ce tunnel.


Excellente idée. Et puis c'est tout. J'aurai dû me méfier, surtout après avoir vu le précédent film de Mathieu Turi, Hostile (https://www.senscritique.com/film/Hostile/critique/199955410).


Là encore, on nous vend du rêve sur le papier, mais le scénario et la finalité du truc... Difficile de parler du "but" du film et du sens qu'à cette séance de ramping aseptisé sans spoiler, mais j'aurai dû me douter qu'il y avait quelque chose de louche lorsque les "extra-terrestres" sont entrés dans le film.


Bon alors ok, on comprend que le chemin est dur pour arriver au paradis, on comprend l'analogie avec la mort, les épreuves... Mais en voulant faire un "twist-de-la-mort-que-personne-n'a-vu-venir-ah-ah-!", Turi en oublie complètement la mise en abyme et les enjeux, et donc rien ne fonctionne. Quel intérêt de ne pas réussir une épreuve si on la recommence autant que nécessaire ? Quel est l'enjeu ? On perd, et alors, on rejoue ! Parce qu'au final, il n'y a que ça. Un jeu vidéo finalement. On est content d'y être arrivé dans un jeu parce qu'ON y arrive, pas le personnage à l'écran, mais NOUS !


Là l'empathie pour Lisa est proche de zéro, les pièges du "labyrinthe" (j'ai jamais vu un labyrinthe avec si peu de chemins.....) ne sont absolument pas recherchés : le feu, donc après...? Bah l'eau... Donc après ? Des lames... Et une poursuite avec un "Némésis" (incapable de passer un virage...).
Bref, ce n'est pas un film, c'est un mauvais Twitch d'un jeu qu'on a déjà tous fait.


Bref, j'aurai finalement préféré un truc bien plus terre à terre, qui ne se serait pas perdu dans de la métaphore foireuse, et un bon mixe entre Buried-Saw-Cube m'aurait largement plus plu... Oui, ça aurait aussi été du déjà vu. Mais ça aurait pu être réussi au moins.

Baron_Samedi
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le 30 juin 2021

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Baron Samedi

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