Quand Dany dégrafait son corsage.

Une troupe d’ados désœuvrés voudrait se lancer dans la truande, sauf qu’ils sont menés par Michel Roux, c’est vous dire s’ils sont mal barrés sur la route du crime, et que leurs grands coeurs de grands cons vont plutôt les mener à sauver la veuve et l’orphelin.

En l’occurence plutôt la bonne et l’orphelin, celle-là voulant se faire passer en même temps que celui-ci, résultat d’amours ancillaires, avant d’être sauvée, dorlotée, et accouchée par nos galopins, aidés par un gentil Pierre Larquey et une drôle de sage-femme.

Le maquereau local aurait bien des idées d’insertion professionnelle pour la petite, quant à cette petite frappe de Jean-Pierre Mocky vous vous doutez de ses intentions, mais nos sauvageons vont vaillamment garder sa vertu et son bien, et Dany Carrel émouvra les plus insensibles d’entre vous lors de la première têtée.

Diverses aventures pas des plus palpitantes attendent notre club des Cinq et demi contre les cyniques en tout genre, tous occupés à nuire à notre bonne Dany, des petits malfrats aux grands bourgeois, mais à cœur vaillant, rien d’impossible, même pour Daniel Cauchy.

Un film à l’image de sa jeune actrice, une petite chose mignonne, naïve, et un peu gâchée.