Ce téléfilm adapté du recueil de paroles de la mère de la jeune fille illustre les dangers du déport de responsabilité.
Si en effet ce n'est pas à l'école d'éduquer les enfants, elle doit de concert avec les parents pouvoir prendre en charge l'avenir de ces futurs citoyens. Et bien non...
Tout est mélangé, confondu, et pire, permettez moi ce néologisme : "confusionné".
Finies les limites générationnelles, finies les limites de prérogatives, fini de vivre son âge et son apprentissage, fini... Cela fait sans doute vieille peau d'écrire cela et ce n'est pourtant pas le cas.
C'est aux élèves à soutenir l'enseignant, aux enseignants d'élever les enfants,
sans compter la gestion du service public de l'éducation qui est, pour une mission aussi importante réduit à peau de chagrin, avec plus de chagrins que de peau d'ailleurs !
Jusqu'où va-t-on descendre dans ce schéma morbide dont l'issue ne peut être que fatale, au-delà du suicide à l'échelle d'un sujet qu'imaginer à l'échelle macro-sociétale ?
Je dois reconnaître que Julie Gayet joue très bien.
On n'est jamais aussi libre que dans les limites respectueuses mais fermes de la considération de l'autre et de soi.
Pour tous les enfants victimes de harcèlement qu'il soit cyber ou pas !