Dès les cinq premières minutes je savais que le film ne décollerait pas. Le ton et le rythme cotonneux du métrage n'aide pas à rendre le tout passionnant. On est encore une fois dans les petits trucs, on a encore droit à une bande de personnages décalés qui évoluent dans le milieu artistique (comme c'est original) qui évoluent à leur façon dans un monde qui semble être parallèle à celui du commun des mortels. Du réalisateur je ne connaissais que sa web série Thomas & Thomas s'en vont au Groenland, j'avais trouvé le ton plutôt amusant et dans la veine d'un certain cinéma français qui s'amuse avec ce genre de personnages décalés. Mais dans Marie et les naufragés je n'ai que sporadiquement retrouvé cette chose, on nous présente des personnages décalés qui sont perdus dans un récit pauvre en événement. Ces gens font des rencontres dont une espèce de musicien gourou qui est non sans rappeler Sébastien Tellier qui a signé la B.O du film, mais pourquoi avoir choisi d'inclure ce personnage? C'est un peu la question qui pèse sur le film, tout ça pourquoi? Pas grande chose au final. Si le film est longuet et si on ne s’intéresse pas vraiment à ce que l'on nous montre je ne peux pas dire non plus avoir décroché totalement à ce que voyais sans être emballé. Dire qu'il ne se dégage rien de ce film serai faux, maintenant il est loin aussi d'atteindre son but ce n'est pas amusant, mais sans vrai relief.