Ce "Man of steel" fut au final une bonne expérience pour moi.
En effet depuis ma plus tendre enfance, je n'éprouve absolument rien à l'encontre de Superman.
Quand je dis rien, c'est RIEN !
Aucun amour, pas une once d'amitié, pas le moindre intérêt de ma part pour une quelconque vie cachée, la moindre amourette adolescente qui aurait pu tâcher son slip (anciennement) rouge ou même les racines Kriptoniennes de la famille Super, pourtant si extravagantes. Que dalle !!!
Encore pire ! Pas le moindre mépris envers lui, ni pitié d'être aussi mal sapé, ni même l'ombre d'un brin d'une petite haine sympatoche. RIEN !!!
Alors pourquoi cette critique, me direz-vous ?
Parce qu'ayant eu le malheur de dire à notre Djee "Mutha fuckin' " VanCleef que le sort du légume bleu volant dans les airs, m'en touché une, sans réveiller l'autre. Notre bel éphèbe Oriental aux mille saveurs exotiques me mit au défi ( en tout cas, je le pris ainsi) d'en faire une critique.
Salaud de VanCleef ! Ayant le don d'écrire sur n'importe quoi et de le rendre intéressant.
Approché des dizaines de fois par Jean Marc Ayrault pour lui écrire ses discours et par Canteloup pour lui écrire ses vannes.
Honnête et intègre, notre facétieux Djee n'en fis rien et continua de réserver ses merveilleuses diatribes épicées pour nos yeux "Senscritiquiens" ébahis, malgré le pont d'or que lui fit Paul-Loup Sulitzer pour lui écrire ses livres et accessoirement le faire manger à heures régulières et lui changer ses couches.
Me voilà donc assis, pour me regarder ce "Man of steel" et tenter d'élargir mon horizon.
Réussir à m'intéresser à l'inintéressant.
C'est donc plein de bonnes intentions que j'appuie sur le bouton "play" de ma télécommande essayant, à l'image d'un Franck Ribéry épuisé, transpirant après la lecture du menu de son restaurant préféré, de faire le vide dans ma tête.
Me refaire une virginité "Supermanienne".
Go ! .............................................. Rhâââ, putain !!!! J'y arriverai jamais ! J'laisse tomber !
Qu'est ce que c'est que ce scénar ??
Des flashbacks nous retraçant l'enfance de l'homme de fer. La découverte de ses super-pouvoirs traîtée comme sa première érection.
Des ellipses tentant vainement de casser une platitude d'écriture digne des "seigneurs" de Dahan.
De la référence Biblique à faire pâlir l'exégète de SC, notre Saint Guyness national. Avec du Moïse en slibard, du Jésus sauvant des rouquemoutes...Il manquait que Saint Tom Cruise bondissant de canapés d'Oprah en salle de sport de la Scientology Church !
Rajouter à ça, des méchants qui font rire, des seconds rôles fantômatiques....et...et...SUPERMAN !!
Alias Henry Cavill. Un Henry au charisme impressionnant, digne d'une ampoule au pied de Romain Duris.
Une présence aussi vide que les salles de concert attendant Garou dans sa prochaine tournée et une justesse de jeu que ne renierait pas la nouvelle génération d'actrices Française issue de la grande école dramatique de la météo de Canal +.
Les points forts ne sont quand même pas exempts.
En effet le torse d'Henry Cavill joue à merveille et devrait si tout va bien être en lice pour les Oscars face au Duck face de Brad Pitt, au sourire figé de Georges Clooney et au chirurgien plastique de Tom Cruise...
On lui souhaite bonne chance !
Voilà !! J't'avais dit Djee que je savais pas quoi dire sur l'aut' flan.
Les mecs parfaits sont rarement intéressants ! ( Et j'dis ça en connaissance de cause)
