Man of Steel par cityhunternicky
Man of Steel nous raconte comment superman se dévoile au monde.
Et c’est avec puissance que la première apparition se fait. Comme pour Batman Begins, Nolan cerne parfaitement son sujet. Il nous présente un alien, quelqu’un au dessus de l’existence et du commun des mortels qui est tout en puissance et interrogations, mais aussi un peu d’attirance pour ce monde nouveau. Cela donne au film un aspect gros muscles, absence de cerveau, impression qui s’accentue car on ne raconte pas superman, on nous le présente.
Sauveur et avenir de Krypton, mais plutôt froid et destructeur en tant que terrien, rien n’est fait pour nous servir une histoire romantique, même pas un poil, dénuant tout le personnage présenté d’une quelconque ambition autre que de se préparer à combattre. Aucune empathie n’apparaît pour notre héros et ses mésaventures (parfois très incohérentes), remplacée par un show à la dimension de la légende du personnage et de sa capacité à nous bluffer.
Sensationnel, notre expérience de superman est au plus proche du héros que jamais. Zack Snyder nous fait vivre avec son héros, nous combattons à ses côtés, nous volons avec lui, devant une caméra parfaitement positionnée (enfin après un début parkinsonien exaspérant). Et puis l’exagération se montre. Les combats sont de plus en plus gros, sur une distance de plus en plus grande et surtout ils sont nombreux et longs. Trop peut être, au point de se demander le but final, sans pour autant qu’on arrête d’en vouloir plus.
Man of Steel assure le fan service en offrant du sensationnel et du surdimensionné pour cacher qu’il n’a rien d’autre à offrir.