L'un des derniers Decoin, adapté d'un roman de Pierre Boileau et Thomas Narcejac du même nom.
Au fin fond de la Vendée du début 60's, un jeune véto rural (Jean-Marc Bory) rencontre une femme envoutante (Juliette Gréco) en venant soigner son guépard sur l'ile de Noirmoutier.
Elle revient d'Afrique, et, est chaperonnée par un mystérieux docteur (Jacques Dacqmine) qui fait des conf sur la magie noire. Elle-même semble bien branchée maléfices.
Y'a des trucs bizarres qui se passent dans le coin, les bêtes meurent et la jeune épouse cocue (Liselotte Pulver) du docteur commence à avoir des comportements poltergestiens...
Tin tin tin
Rassurez-vous c'est pas Evil Dead et ça reste très psychologique. C'est lent, cela s'installe doucement et il faut tenir jusqu'au bout sans, comme bien svt chez B&N, et ne pas se fier aux apparences. L'intrigue tiendrait ce jour dans un 1/2 épisode de série quelconque.
Les comédiens tiennent la route, surtout les hommes avec Marcel Pères en paysan acariâtre et Robert Dalban en boucher heureux de nourrir un gros félin. Après, Juliette Greco j'ai jamais réussi et Liselotte Pulver en épouse éteinte bof.
Il faut tenir jusqu'au dénouement à la "cinq dernières minutes" en prenant des paris sur le coupable et la victime au début du film.
Pour les archéologues du cinéma de l'époque avec le plaisir de recroiser d'excellents comédiens dans une France rurale (hors saison) d'il y a 60 ans. Decoin a fait mieux (et pire), et ce sujet dans les mains d'un Duvivier ou d'un Chabrol aurait pu mieux nous titiller.
Créée
le 8 janv. 2022
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