La chancelière du diocèse est appelé par un médecin au chevet d'un prêtre qui vient de mourir, après une vie entière consacrée au Seigneur. Le médecin lui apprend que ce prêtre était en fait une femme, et qu'elle avait toujours dissimulé son sexe, puisque l'Eglise interdit aux femmes d'être curées. La chancelière se lance dans une longue enquête pour à la fois savoir qui est cette femme, et retrouver l'homme dont elle a usurpé l'identité. Passé le fait qu'il est assez difficile au premier abord d'imaginer Karin Viard en chancelière de diocèse, le film déroule sa petite musique programmée, sans qu'aucun risque ne soit jamais pris à aucun moment. On sent que l'intention est féministe, pourquoi les femmes ne pourraient-elle pas exercer elles aussi ?, on se doute que ce film fut mis en chantier après le succès de Grâce à Dieu, mais Magnificat, sans être non plus un calvaire, ne lui arrive pas à la cheville. Virginie Sauveur semble ne pas vraiment s'intéresser à son enquête, et celle-ci trouve sa finalité presque sans crier gare.