On est surpris de trouver le nom de Tom Hanks, le all-american boy par excellence, au générique de ce "Lucas, fourmi malgré lui", sorte de fable crypto-communiste invitant à la construction d'une société meilleure où chacun aurait sa place et oeuvrerait pour le bien commun. Mais, au delà de son thème inhabituel (exactement l'inverse de celui de "Antz" de la maison Dreamworks qui pronait le salut par l'initiative individuelle) l'intérêt indéniable du film réside dans son énergie typique d'une (bonne) série B, qui transcende les moyens techniques limités (l'image 3D varie du bon au franchement horrible) grâce à une réjouissante imagination, régulièrement d'ailleurs sur un versant trash aussi répugnant qu'hilarant. Bref, un bon film, envers et contre toute attente !
|Critique écrite en 2008]