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Tristesse de voir Kristen Stewart s'égarer dans un nanar pareil. Scénario sur des rails, sans aucune surprise, où le tandem lesbien est censé représenter une nouveauté alors que tout est convenu, cliché, attendu - le moindre personnage secondaire est là pour servir la soupe fadasse de l'intrigue. Pour contrebalancer l'académisme du scénario, on a visiblement pensé à un vrai "traitement de l'image" : l'esthétisme en cache-sexe du vide. L'action se passe en 1989, bigre, on se croit revenu aux temps de "La lune dans le caniveau" et de la pire imagerie pubarde, actualisée dans des ambiances à la Gregory Crewdson (le mal que la chic photographie en vogue a pu faire au cinéma...). Le meilleur pour la fin, où la sexy girl musclée se transforme en Hulk pour pourfendre le père (disons le Patriarcat) qui aliénait sa petite Stewart. Elle devient la Force, les deux jeunes femmes s'enfuient sur fond de ciel étoilé, dans un finale où la naïveté débile le dispute au racolage décomplexé. Une horreur.

LunaParke
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le 9 mai 2024

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