Neuf passagers se retrouvent sur une barque après le torpillage de leur vaisseau par les nazis. Mais un Allemand compte parmi ceux-ci, ce qui augure des tensions.
Chef-d’œuvre méconnu d’Alfred Hitchcock, l’antagoniste est un vilain Allemand - c’est un peu cliché mais il faut se replacer à l’époque de sortie qui est en pleine période nazie - qui sous ses airs débonnaires s’avère être un véritable salaud. Le film effleure beaucoup de sujets comme l’ingénuité face à la guerre avec la phrase « Je ne comprends pas tous ces gens qui veulent s’entretuer. Ça me dépasse », l’égocentrisme professionnel de la journaliste avec celle-ci « Vous avez rencontré des gens du monde entier. Pourtant, vous ne parlez que de vous » ou encore des blessures liées au conflit avec la gangrène de la jambe. Fantastique huis clos océanique, les dialogues sont bouffis d’humour souvent noir.