Un film à la distribution extrêmement limitée : 1 séance quotidienne dans 1 seule salle (le St André des Arts à Paris) , pendant deux semaines, puis quelques séances supplémentaires en mars. Et peu d'annonces à propos de ce film...Ca aura: it été dommage de le manquer : pas d'audaces formelles dans ce documentaire de facture très classique, mais un propos passionnante, entre quête personnelle, évocation d'un pogrom à Chisinau en 1903, et de l'histoire de la communauté juive en Moldavie, et plus particulièrement dans cette région (ancienne Bessarabie) partagée entre différents pays, langues et cultures et où les frontières n'ont cessé de bouger au cours des siècles. Un homme en évoquant sa famille , dit que son grand père est né en Russie (empire russe), son père en Roumanie, lui en URSS et son fils en Moldavie indépendante, tous à Chisinau... Par contre hors du thème propre au film, on n'évoque pas vraiment la situation actuelle en Moldavie (même si on peut percevoir certaines choses) Il faudrait un autre film pour ça.
A propos du pogrom (saisissantes photos d'époque prises après celui-ci) on explique que ce fut le premier événement de ce genre à avoir un retentissement international, évoqué dans de nombreux journaux à travers le monde, alors que ce n'était pas le premier cas. Sans doute à cause de son ampleur