"Je suis ta mère"

Après un "hold up", trois gangster fuient avec leur butin et le fils de l'un d'entre eux vers la France, refuge merveilleux où la justice est administrée par Christiane Taubira.

En chemin, ils rencontrent quelques sœurs du Bene Gesserit, qui les invitent à une grande fête. En effet, grâce à eux, elles ont trouvé leur élu, le Kwisatz Haderach, l'androgyne qui trahira les hommes. Ces championnes de "l'art étrange" souhaitent le présenter à leur révérende mère.
Au cours de la rave party, l'épice circule, le mélange coule à flots.

La fête serait parfaite s'il n'y avait de graves fautes au niveau de la cuisine. Il faut reconnaitre un louable effort de ces dames pour servir du "fait maison". Cependant, il est inadmissible de voir que des produits congelés viennent se mêler aux produits frais au cours du repas. Il y a tromperie sur la marchandise. Par ailleurs, l'état des cuisines est déplorable et les réserves de nourriture sont situées sous les toilettes. Un véritable bouillon de culture pour Escherichia coli, Listeria et autres Clostridium perfrigens...
Enfin, les conditions de stockage et d'abatage du bétail sont inadmissibles.

On ne peut pas laisser voir ce film aux nouvelles générations qui auront à défendre la réputation gastronomique de leur pays.

Savez-vous que Zugarramurdi existe réellement? Que l'inquisition y a jugé une grande partie de la population au début du XVIIème siècle pour sorcellerie? Que les grottes, lieux de l'action sont visitables? Mais on ne signale pas de sabbat dernièrement. Cependant si vous découvriez que la grande mère des sorcières se terrait par là, faites-lui donc une niche: envoyez-lui un djihadiste muni de sa ceinture à l'heure du goûter. Ils sont farceurs ces djihadistes!