Dans la filiation d'un Besson, austère, esthétiquement dépouillé et stylisé à l'extrême. Ce film qui a des qualités , lasse par son parti-pris qui n'élucide rien et surtout évite la parole. Cette chappe de plomb qui a régné sur les peuples de l'Est pendant les années communistes est évoquée jusqu'à la nausée par l'absence de vie, d'échanges et de passion. Une immense résignation qui étouffe tout espoir. Mais à trop vouloir schématiser et montrer cet effondrement , on transforme tout le monde en peuple de zombies, y compris ceux qui résistent puisqu'ils partagent peu, se méfient , se soupçonnent MAIS TOUJOURS EN SILENCE "Le trop est l'ennemi du bien" dit un proverbe, ce film en est un exemple. A vider à l'excès le contexte de toutes nuances, à ne pas formuler les doutes ni les menaces, il ne reste d'un squelette...Or qui s'intéresse à un squelette ?

LADYA
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le 6 juin 2021

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