« Does one need to wait for the train to leave ? »

Un film tout en délicatesse, dans lequel la vie bien ordonnée d'un professeur grisonnant est bouleversée par l'amour d'une femme indépendante, communiste et divorcée. Pour ce grand chrétien, qui a toujours tenu la souffrance pour un cadeau divin, il faut vivre et confronter ses idées à la réalité, à la maladie et à la mort.

Au-delà de l’intrigue centrale, incroyablement touchante, le film vaut pour sa peinture d’Oxford dans les années 1950 : les grandes cérémonies, les offices, les équipes d’aviron. On y rencontre aussi une bonne partie des Inklings, le club littéraire qui réunissait, entre autres, C.S. Lewis et J.R.R. Tolkien. Le film prend résolument son temps pour dérouler l’intrigue, mais il s’offre en contrepartie une superbe photographie, l’ambiance dorée d’un Oxford révolu.

Une œuvre maîtrisée de bout en bout, british et flegmatique ; Debra Winger offre sa meilleure performance, Anthony Hopkins est bouleversant de retenue. A voir absolument.

Créée

le 1 janv. 2014

Critique lue 2K fois

5 j'aime

4 commentaires

Wakapou

Écrit par

Critique lue 2K fois

5
4

D'autres avis sur Les Ombres du cœur

Les Ombres du cœur
StanLefort
7

Aimé ou pas aimé? That's the question.

Les Ombres du cœur raconte la trajectoire d'un homme. Au début, il est confit dans ses certitudes. À la fin, il est rempli de doutes mais reconnaissant envers la vie de ce qu'elle lui a apporté...

le 13 juin 2011

4 j'aime

Les Ombres du cœur
Anilegna
7

L'auteur, sa femme et la mort.

CS Lewis est un professeur au Magdalen College d'Oxford (pointure) dans les années 50. Il est également l'auteur à succès de romans pour enfants: Les Chroniques de Narnia. C'est le vieux garçon...

le 6 oct. 2016

2 j'aime

Les Ombres du cœur
Hoax
7

Critique de Les Ombres du cœur par Hoax

très difficile à coter, mais il faut l'avoir vu, beaucoup de choses très intéressantes sont dites et montrées dans ce film, il y a beaucoup de perspectives, tout en ayant une belle approche...

Par

le 1 mars 2013

2 j'aime

Du même critique

L'Orange mécanique
Wakapou
9

Une « coïonnerie »

Anthony Burgess avait, dans ses dernières années, une très grande crainte : celle de ne demeurer dans les mémoires qu'en tant que l'écrivain qui avait inspiré Stanley Kubrick pour « A Clockwork...

le 1 déc. 2010

60 j'aime

15

Fight Club
Wakapou
5

Please be a parody !

Fincher, fais-moi plaisir, dis-moi que c’est une parodie ! Vu étant gosse, ce film m’avait laissé le souvenir d’une immense claque, avec un parfum délicieux d’ultra-violence et de subversion contre...

le 19 juin 2013

58 j'aime

9

Pokémon Bleu
Wakapou
10

We are Pkmn generation !

Ah, Pokemon Bleu, c’est LE socle commun à toute une génération des 90’s : le jeu vidéo qui a forcé les parents à abandonner leurs derniers espoirs de comprendre nos chères têtes blondes ... Sur une...

le 13 juil. 2013

50 j'aime

4