Il serait quand même bon de préciser que le chef d'orchestre est Karl Böhm avec le Philarmonique de Vienne ! :- excusez du peu-.... Musicalement magistralement exécuté, des voix sublimes mais que de chichis, de grimaces, de roulements d'yeux et de grotesques attitudes qui passeraient peut-être conventionnellement sur une scène de théâtre quand on est au troisième balcon. Code de jeu daté donc à une époque (1976) où depuis des lustres les chanteurs montraient avec insistance et gros effets ce qu'ils jouaient. Les artistes lyriques ont depuis adopté un code de jeu plus intérieur et moins démonstratif. Les récitatifs sont encore une fois pénibles et ingrats. Nous sommes bien loin de ce qu'a réussi Losey avec son film Don Giovanni. Fermez l'image et écoutez ou regardez et régalez-vous avec la version de 1980 à l'Opéra de Paris, mise en scène de Giorgio Strehler, dirigée par Georg Solti, avec José Van Dam, Lucia Pop, l'immense Gabriel Baquier, G. Janowitz et Frederica Van Stade qui campe un magnifique Chérubin sans forcer le trait.

amicric
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le 21 févr. 2023

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