Les robots godzilla rêvent-ils de centrales atomiques ?

Reprenant la trame du précèdent, continuant à creuser l'univers science fiction/kaiju. C'est le dernier film de Ishiro Honda, le papa du roi des monstres. Et pourtant l'excellent réalisateur du premier n'essaie pas grand chose dans celui-ci. On a le droit à quelques plans audacieux mais avec l'amélioration des caméras, l'absence de flou ne nous permet plus de confondre une maquette d'un véritable plan grandiose. En résulte des plans grotesques à l'accoutumé, et qui reprend certains tics de réalisation introduits au cours de la série notamment les gros gros plans sur les visages des kaijus pendant qu'ils pommellent l'ennemi. Certaines tentatives sont moins concluantes comme le splitscreen dégueu pour montrer des images de King Ghidorah.
Aussi je ne sais pas qui a charcuté le film au montage mais il y a des soucis inadmissibles comme un bout de scène qui se balade dans une autre. Peut être que c'est dû à ma version du film (une version rip off de cassette sûrement buguée).


Toutefois c'est un film qui ne renie jamais ses origines. Plusieurs clins d’œil sont glissés à d'autres films et l'histoire reprend bien là où on l'avait quitté, sans qu'on ne soit déstabilisé grâce à un rapide rappel des événements.
Les costumes des humains et des kaijus sont toujours aussi kitsch pour notre plus grand plaisir et les combats ont quelques scènes débiles que l'on attend de pied ferme, car comme à l'habitude il faut attendre longtemps avant les vrais affrontements !


L'histoire côté humains est un peu plus banale que ce qu'on a eu droit récemment mais les adultes perdent un peu cette niaiserie qui a pu teindre sur eux dans certains autres Godzilla.


Un Godzilla correct. Kitsch mais qui ne brille pas d'une véritable étincelle de folie. Le contrat est rempli pour les fans mais qui s'en souviendra parmi la saga entière si ce n'est qu'il signe la fin de Honda ?


Trivia amusante : Akihiro Hirata, l'acteur qui jouait le scientifique dans le premier Godzilla, revient jouer un scientifique fou dans ce film 20 ans après.


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le 2 mai 2016

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