American Psycho en moins bien
De Bret Easton Ellis, je n'avais lu qu'American Psycho, que j'avais plutôt aimé. Mais là, je visionnais Les Lois de l'Attraction, film mettant en scène le frère du malade mental d'American Psycho, Sean Bateman.
Réalisé par l'ancien compère de Quentin Tarantino, Roger Avary, je plaçais pas mal d'espoirs dans ce film. Interprété par des stars du petit écran à l'époque, comme James Van Der Beek (que j'aime beaucoup), Jessica Biel ou encore Jay Baruchel et des acteurs qui montaient comme Shannyn Sossamon ou Kip Pardue, qui jouent tous bien cela dit. La façon de filmer de Roger Avary peut en décontenancer quelques uns mais au bout d'un moment, on s'y fait tranquillement, ressemblant quelque peu à Harvard Story de James Toback.
Le problème, c'est que la qualité du film est égale à celle de Harvard Story. En effet, le film est d'un nihilisme assumé jusqu'au bout (prends-ça, Jan Kounen), ce qui est réellement pénible car le spectateur n'a aucun répit et tout s'enchaîne pour plomber un film déjà bien glauque et graveleux. Le film est monté avec les pieds, est répétitif, malgré une séquence très sympathique sur le voyage de Kip Pardue (sauf qu'au bout d'un moment, cette bonne idée traîne en longueur). Quand le film commence tout juste à trouver son rythme, il ne reste plus qu'un quart d'heure. La fin abrupte clôt le film d'une façon plutôt... logique.
Mais en gros, on s'ennuie ferme et on est plus dégouté qu'intéressé par cet univers...