Un film qui taquine du cochonnet.

Aussi insignifiant soit ce film, c'est le seul où j'ai un tout petit peu participé. C'est plutôt de l'administratif, mais j'ai vu ce projet ce monter sous l'impulsion d'Atmen Kelif, qui en est l'auteur et aussi le coscénariste.

Ca raconte comment un prodige de la pétanque (Atmen Kelif donc) qui, sous l'impulsion de son ami et mentor Gerard Depardieu va participer à un tournoi de boules pour toucher le gros lot et prouver à tous qu'il n'est pas un raté, en particulier à sa mère.
Déjà, je ne comprends pas comment il y a pu y avoir 6 (six !) scénaristes pour une histoire cousue de fil banc, où le mec qui n'est rien au départ va gravir les échelons de ce sport, tomber amoureux de l'assistante de son patron (joué par Daniel Prévost), et il a raison quand on sait que c'est Virginie Efira, tomber sur quelque chose de dramatique qui va le faire déchoir de son trône pour finalement l'emporter à la fin.
Il y a la surprise de voir un film sur la pétanque, et vu que c'est porté par Atmen Kelif, il doit y avoir sans doute quelque chose de confidentiel dans la quête de l'identité, mais là aussi, c'est tellement facile... Reste la présence de Gégé, en mentor empêtré dans des soucis personnels, qui a l'air de prendre du bon temps avec ses habits d'été, et dont il a la meilleure scène, qui résonne fortement à son actualité fin 2012, quand il demandé la nationalité russe ; sans doute un clin d'oeil...
On note aussi la présence de Michel Galabru et Edouard Baer.

Mais ça n'est pas génial quand même, et surtout, contrairement au titre, on voit mal cet esprit de cohésion entre les acteurs. Ce qui est un peu problématique quand on parle de potes...