Les fatigants
Valeria Bruni-Tedeschi revient derrière la caméra pour le meilleur et pour le pire (surtout). Les estivants, présenté à la dernière Mostra de Venise, est une énième autofiction française où, sous...
le 21 janv. 2019
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L'excellent Bruno Raffaelli avait joué la pièce de Gorki 'Les Estivants ", à la Comédie Française dans une mise en scène de Gérard Desarthe. Il joue ici un personnage énigmatique, confident désespéré très tchekhovien. Nous sommes ici loin de Gorki qui, contrairement à Tchékhov proposait une vision et une conclusion politique aux affres de ces oisifs en villégiature. Ici il s'agit plutôt de règlements de compte (s): mais que ces gens ont l'air malheureux ! - même les domestiques côté-cuisine. Un film en hommage à son frère décédé soit, mais est-ce une raison pour faire jouer sa mère, sa tante et il me semble sa fille adoptive ? Heureusement il n'y a pas la vraie soeur (demie) ; c'est la très touchante Valeria Golino qui s'en charge magnifiquement ( une bouleversante scène dans la baignoire). Déchirant également le couple des domestiques qu'interprètent la toujours juste Guilaine Londez et Joel Clabault (ah la scène de l'osso-buco renversé - intentionnellement ?- sur... Monsieur Bismuth!...)
Mais j'ai éprouvé un sentiment de malaise et de voyeurisme devant cette mise à nu de gens qui ne semblent guère passionnants, et devant le sempiternel "jeu tripier" de la dame qui finit par laisser froid.
Ah! Mademoiselle Noémie Lvosky, vous toujours épatante :j'ai mal dû régler mon appareil auditif car je n'ai rien compris à ce que vous baragouinez!: Mixage?
Créée
le 1 déc. 2020
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