Huit ans déjà depuis le dernier Cronenberg (Maps to the stars). Celui-ci (présenté à Cannes cette année) ne me disait trop rien, et puis j’ai toujours un problème avec Léa Seydoux (un peu moins depuis France). Une chose est sure, le réalisateur canadien revient à ses premiers amours (scénario écrit il y a plus de vingt ans). D’une période allant, pour moi, de Scanners à eXistenZ. Il nous offre ici, comme à l’époque, un film bien glauque, bien dérangeant. Un petit moment avant de rentrer dedans mais une fois bien pris par le récit, j’ai été assez subjugué. Un beau casting où Viggo Mortensen est impérial, Seydoux plutôt pas mal, Kristen Stewart une nouvelle fois étonnante et Scott Speedman bien convaincant. Sans doute pas le meilleur film de son auteur, mais une ouvre singulière, qui ne laisse pas indifférent, et au final assez fascinante. On lit ça et là que c’est son film testament, espérons que non...