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Only God Forgives
Comme dans Valley of Love, le personnage de Les confins du monde est à la recherche d’un fantôme initiatique. Guillaume Nicloux sonne le premier électrochoc du festival de Cannes 2018, dans la...
Par
le 7 déc. 2018
31 j'aime
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Les Confins du monde par Ygor Parizel
Le cinéma de Guillaume Nicloux selon moi est vraiment un des plus intéressants dans le panorama du Septième Art français. Une fois encore ici, il y a de l'audace et de l'originalité ainsi qu'un sens du visuel que peu de réalisateurs hexagonaux possèdent. Le film nous ramène en arrière à l'époque précédent la Guerre d'Indochine avec l'armée française subissant les premiers feux des "rebelles" vietnamiens en 1945. Ce qui frappe d'abord c'est l'image qui ose la lenteur, l'observation de la jungle et surtout cette ambiance de fin du monde avec ses massacres, ses corps démembrés, cette pluie, la jungle épaisse, ses bars à hôtesses, etc. Cependant avec la durée le côté Terrence Malick se dissipe, le récit a du mal à intriguer si bien qu'on se détache car finalement il n'y a que peu de progression dramatique durant les presque deux heures on reste sur les séquences dérangeantes sans réellement philosopher autour.
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Créée
le 7 août 2023
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