Les Amours imaginaires par lucierox

Soit je suis devin, soit j'ai une force d'auto persuasion extrême mais tout ce que le film m'avait laissé entrevoir dans la bande annonce ou avec le tapage qu'il y a eu autour, s'est avéré effectif à la projection. C'est tellement poseur que c'en est agaçant - pas autant certes que tout ceux qui font des défauts du films ses qualités. Oui, parfois, c'est très beau on ne peut pas le nier. Dolan a un sens de l'esthétique et du détails, que dis-je un sens, il a l'obsession de l'esthétique et du détails, tant et si bien qu'il nous sert du gros plan souvent injustifié pour le plaisir de nous montrer à quel point une chaussure est belle lorsque deux amis se battent à terre comme deux chiens - c'est important voyons. En ce qui me concerne, ça ressemble plus pour moi à une incapacité à filmer les corps en dehors de leur détails, qu'à un réel choix artistique mais peut-être est-ce moi qui m'emporte. Bref; en résumé, c'est maniéré et plein d'artifices et pour dire assez peu de choses finalement et c'est là qu'on sent, à mon avis, l'âge du réalisateur.