Nin-chat !

Je n'avais jamais regardé l'animé Lego Ninjago, mais ayant bien aimé les deux premiers films Lego (La Grande Aventure plus que Batman), et adorant plus généralement les Lego, je ne pouvais décemment pas passer à côté de ce nouveau film (bien mon raisonnement de pigeon ?).
Enfin voilà, j'adore les Lego, et je n'ai rien contre les ninjas, et surtout j'apprends que le film est indépendant de la série animée du même nom, c'est génial, c'est donc le cœur léger que je me dirige dans ma salle de cinéma favorite pour cette troisième - déjà ! - déclinaison des petites briques jaunes, prêt à me lancer dans cette aventure excitante, sans crainte d'être largué par la richesse d'un scénario et d'un univers millénaire.

Alors que me vient à l'esprit, avec la vitesse et la précision du shuriken fendant l'air, un jeu de mot navrant pour synthétiser mon avis sur ce film, ma trop rare dignité décide brusquement de se rappeler à mon bon souvenir (Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Je ne le saurai probablement jamais), et retient finalement mes doigts, encore chancelants, de taper cette bêtise. Vous sera donc épargné le minable et convenu "ça cassait pas des briques mdr" pour une critique à peine plus constructive :

Je suis légèrement déçu. L'animation est encore une fois de très bonne qualité, rien à redire sur ce point, l'esprit est toujours aussi bon enfant, quelques trouvailles visuelles amusantes, quelques idées vraiment sympas, bref : le charme opère toujours. L'amateur de Lego depuis sa plus tendre enfance que je suis continue d'apprécier la recette. Pour autant, ce Lego Ninjago est certainement le plus faible des trois films. Le spectacle se suit sans déplaisir, avec plaisir même, mais sans les fulgurances de ses aînés, ni les fous rires qu'ils m'ont provoqué. Enfin, soyons honnête. J'avoue malgré tout avoir craqué devant le boss final... Enfin, j'espère que les futurs films de la licence, nombreux à n'en point douter, redresseront la barre.