Super Donnie contre les méchants Japs.
Après avoir incarné celui qui deviendra le maître de Bruce Lee dans le dyptique "Ip Man", Donnie Yen interprète cette fois un des personnages les plus célèbres qu'incarna le petit dragon, Chen Zhen, dans "La fureur de vaincre.". Impersonnellement mise en images par Andrew Lau (co-réalisateur de "Infernal affairs"), cette suite s'avère au final bien confuse, mélangeant contexte historique et pur récit de fiction sans que l'on sache trop bien pourquoi (sans compter le clin d'oeil rigolo mais inutile fait au "Frelon vert"), tombant de plus dans un certain nationaliste franchement agaçant (les gentils chinois face aux fourbes et cruels japonais), de plus en plus courant dans ce genre de productions. Avec un casting sympathique mais inégal (Donnie Yen est impeccable mais Shu Qi est insupportable) et une reconstitution soignée, les rares scènes d'action, plutôt bien orchestrées par Donnie Yen (l'ouverture dans les tranchées notamment), sont les seules choses qui réveilleront un spectateur à demi-endormi.