Le Vourdalak par Mael Roger

Le film reste au demeurant sympa mais je lui ai trouvé trop de soucis pour vraiment apprécier le visionnages.

Déjà balayons ce point là d'entrée, oui le métrage enchaine les poncifs du genre mais on peut lui pardonner tranquille, c'est une adaptation de la famille du Vourdalak de Alexeï Konstantinovitch Tolstoï. Figure de l'étranger qui arrive dans une famille recluse sur elle même, sombre foret roumaine, figure d'autorité parentale corrompue et toxique, tous ça on connait, on aime ou pas c'est pas le propos, mais ici c'est adapté au pied de la lettre et les variations apportés sont vraiment superficiels à ce que j'en sache.

Ensuite l’esthétique, oui c'est très beau, le grain et certains plans sont magnifique, ça pourrait totalement coller au côté conte et onirique et que peut avoir le récit, dommage que ça soit copié sur Bertrand Mandico et surtout dommage que ça soit visible sur plein d'autres points dans le film comme certaines thématiques pas maitrisés et qui font un peu gratuite ici.

J'ai aussi trouvé que le film avait un peu de mal à trouver son ton au delà justement de cet onirisme et cette esthétique affichée mais qui n'est pas propre au réalisateur, on a des petites blagues ici et la qui s'insère assez mal à l'ensemble et ça renforce cette sensation d'un film sans réelle identité, ce qui le rend difficilement recommandable mais ce qui est totalement compréhensible parceque c'est le premier film du réal Adrien Beau, j'attends de voir ses prochains films, il a l'air d'avoir bons goûts, j’espère qu'il réussira à digérer toute ses inspis pour nous faire du lourd!