Libre et passionnée
Mike Newell signe avec Le Sourire de Mona Lisa un film juste sur l'émancipation de la femme dans les années 50. Alors que la tradition prenait jusqu'alors le pas sur la nouveauté, une jeune...
Par
le 11 janv. 2018
7 j'aime
Sorti en 2003, Le sourire de Mona Lisa aurait sans doute plus d'impact aujourd'hui tant il fait appel à un combat déjà en place dans les années 1950, et encore vibrant de nos jours ; la place de la femme.
Julia Roberts incarne une jeune professeure diplômée qui va enseigner l'histoire de l'art à des étudiantes. Grâce à son ton libérée, elle va pouvoir libérer les mœurs de ces jeunes filles, et leur permettre d'être autre chose que les femmes de leurs maris.
Comme supposé dans mon titre, c'est une version féminine du Cercle des poètes disparus, très bon film, avec Julia Roberts qui joue le rôle de Robin Williams, on a gagné ainsi la pilosité de l'acteur au profit des 46 dents de l'actrice, par ailleurs très bonne, mais qui agit comme un catalyseur auprès de quatre filles en particulier. On y trouve Kirsten Dunst, Maggie Gyllenhaal, Julia Stiles, et Ginnifer Goodwin, et chacune a des aspirations différentes sur la vie à mener. L'une veut rester indépendante, tandis que telle autre veut se marier quitte à mener une existence morne, une qui veut se marier et abandonner toute ambition professionnelle, et une dernière qui ne rêve que de son amour d'enfance.
Le message du film serait que chacun vive sa vie et trouve sa voie, aussi bien dans le personnel que dans le travail, mais les mœurs ne sont pas totalement là au début des années 1950, période de l'histoire, ce que va respecter aussi le personnage de Julia Roberts. Qui est au départ fiancée avec John Slattery (déjà avec des cheveux gris, bien avant Mad Men !), puis va craquer pour un prof joué par Dominic West (qui jouait en même temps Jimmy McNulty dans The Wire) qui a la réputation d'être un Don Juan.
On ne peut qu'être d'accord avec le message du film, mais Mike Newell ne va pas révolutionner quoique ce soit en termes de mise en scène ; c'est très platounet, auquel les gros mots que vont prononcer les filles vont ajouter un peu d'audace. Très beau travail aussi de la reconstitution, où tout a l'air de sortir de chez l'antiquaire.
C'est là qu'on voit que la comparaison avec Peter Weir est violente, car Le Sourire de Mona Lisa manque cruellement de cinéma, mais c'est un film utile, car au fond vraiment actuel.
Créée
le 9 janv. 2020
Critique lue 908 fois
3 j'aime
D'autres avis sur Le Sourire de Mona Lisa
Mike Newell signe avec Le Sourire de Mona Lisa un film juste sur l'émancipation de la femme dans les années 50. Alors que la tradition prenait jusqu'alors le pas sur la nouveauté, une jeune...
Par
le 11 janv. 2018
7 j'aime
J ADORE ! Je trouve que c'est dénoncé des clichés en douceur, et en moral, toutes les femmes, toutes les situations y sont, celles qui s'y plient, celles qui en rêvent,celle qui fuient, celles qui...
Par
le 29 juil. 2013
5 j'aime
On peut faire changer les mentalités, ouvrir l'esprit de certains ... mais cela ne reste pas moins de l'influence. Imposer son idéologie ne fait pas de cette idéologie, la meilleur qu'il soit. Parce...
le 11 janv. 2015
4 j'aime
Du même critique
Longtemps attendues, les mémoires de Arnold Schwarzenegger laissent au bout du compte un sentiment mitigé. Sa vie nous est narrée, de son enfance dans un village modeste en Autriche, en passant par...
Par
le 11 nov. 2012
44 j'aime
3
(Près de) cinquante ans après les évènements du premier Massacre à la tronçonneuse, des jeunes influenceurs reviennent dans la petite ville du Texas qui est désormais considérée comme fantôme afin de...
Par
le 18 févr. 2022
42 j'aime
Ce nouveau film est situé après la victoire contre Majin Buu, et peu avant la naissance de Pan (la précision a son importance), et met en scène le dieu de la destruction, Bils (proche de bière, en...
Par
le 15 sept. 2013
42 j'aime
9