Une ascension initiatique

Vous pouvez allez voir ce film pour suivre une simple ascension.
Vous pouvez allez voir ce film si vous êtes un alpiniste en herbe.
Vous pouvez aller voir ce film pour l'aventure humaine.
Vous pouvez aller voir ce film si vous avez lu le livre ou les mangas.

Cependant, vous aurez loupé quelque chose.
Car "Le Sommet des Dieux" est bien plus que cela.

Pendant 1h30, nous suivons un reporter japonais sur les traces d'un alpiniste disparu depuis quelques années : Habu Jôji. Habu aurait avec lui l'appareil photo de Malaury, un alpiniste qui a tenté l'Everest dans les années 20. Celui qui parviendrait à développer la pellicule, pourrait nous livrer la vérité sur le premier homme au sommet de l'Everest.

Faire le choix de cette ascension, c'est se laisser entrainer par cette enquête journalistique qui nous conduit jusqu'au sommet des dieux.
Pendant toute la durée du film, vous serez sous tension, au plus proche des sentiments, des actions des personnages. Le son vous submergera, un tout se forme entre spectateur, personnage et la montagne. Un travail du son remarquable, dès la première image ce qui accentue l'effet d'immersion.

Effectivement ce n'est pas un simple film sur l'alpinisme. C'est un véritable parcours initiatique pour les personnages comme pour nous, spectateurs. Ce film est une ascension humaine, qui nous force à aller voir plus loin, plus haut, et ne jamais s'arrêter.

L'ascension, le sommet n'est pas une finalité, ce n'est pas l'objectif ; c'est une étape, un chapitre de l'histoire.