Dernier film d'Alfred pour Selznick, et on sent bien qu'il n'en a plus grand chose à faire... Le producteur repasse derrière tout ce qu'il fait et il se retrouve Gros-Jean comme devant.

Ici, deux histoires se mêlent : un classique film de procès et une histoire d'amour adultère platonique entre l'avocat et l'accusée.

La première est traitée par-dessus la jambe, à tel point que ça en devient gênant. Alfred s'amuse bien d'un plan zarbi de temps en temps, mais il n'y a pas grand chose à rattraper.
La partie amoureuse est grotesque à un point presque scandaleux.

Les poules sont moches, Peck est très beau mais dans un très mauvais rôle, Jourdan peut plaire physiquement mais bon, rien à sauver hors son entrée dans le tribunal...

Restent donc les vieux de la vieille, un Charles Coburn toujours parfait, un grand Leo G. Carroll, une Ethel Barrymore de gala et un Charles Laughton impérial qui semble le seul point marquant du film.

J'ai beaucoup lutté pour ne pas m'endormir, mais j'avoue n'avoir remporté la victoire que par intermittence.
Torpenn
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le 11 sept. 2011

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Torpenn

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