Les appétences de Tom Tykwer pour l’extravagance et les fulgurances sont spectaculaires. Le parfum, histoire d’un meurtrier est le paradigme de la bonne adaptation grâce à un saupoudrage de détails savoureux (la mort de la mère, la femme percluse dans un bocal géant ou l’expérimentation sur le chat) tout en le mettant en sublimes images. Ce film fait découvrir le subjuguant Grenouille pour lequel on est, malgré qu’il le soit effectivement, incapable d’empathie et dont la particularité est de vouloir être aimé du plus grand nombre sans aimer en retour. J’ai également apprécié la fin, pas la partouze générale mais un peu après, car ce qui était une abstraction dans le roman se révèle simple et filmable.