Spécialiste du film dont on ne se souviens jamais le lendemain (le "Cuite Movie" quoi), Roger Donaldson met en scène mon cher ami Nicolas Cage (lui spécialiste du "Hair Movie", film dans lequel un acteur à des cheveux improbables et fait semblant de jouer) pour une production inoubliable, donc.
A partir d'un script gadget, Donaldson nous sert un plat ultra-réchauffé, consommé une bonne vingtaine de fois par an, ni pire ni meilleur que la daube des studios voisins. Le tout est prévisible, incohérent de bout en bout, ennuyeux et faux-cul comme c'est pas possible (c'est pas bien de faire justice soit-même mais achetez quand même un flingue, on ne sait jamais).
Donaldson torche la commande avec une relative efficacité, Nico fait le boulot sans sa moumoute, January Jones apprend une nouvelle expression (elle sourit, cette fois) et Guy Pearce se dit qu'une casserole de tant en tant, c'est tout de même excusable. Et comme convenu, j'aurais probablement tout oublié du film demain matin.