La Terre brûlée, c'est l'histoire de Jack.
Jack c'est le mec un peu timide qui parle pas trop, Jack c'est le mec qui quand il est là personne s'en aperçoit réellement, Jack c'est ce mec dont tu ne te rappelles jamais du prénom. Jack c'est le 8éme compagnon (ou le huitième passager) de la bande qui se fait pourchasser tout au long du film, mais Jack, aussi discret qu'il est, décida de disparaître d'un coup, parce que Jack ne voulait pas que La Terre brûlée soit son histoire. Alors pourquoi parlait de Jack, si ce n'est pour remarquer qu'il disparait d'un coup et que tout le monde s'en branle. Parce que ce film s'est retrouvé dans la situation de beaucoup de deuxième film d'une trilogie, c'est-à-dire sans réel début ni réelle fin. Et parce que face à tout cela Wes Ball préféra nous faire tout oublier en enchainant scène de poursuite sur scène de poursuite, entrecoupé de repos lors des quels de maigres dialogues essayaient de développer au minimum la psychologie des personnages.
Et nous y voila, là où le film aurait pu essayer de construire une vraie relation entre tout ce groupe pour faire de ce deuxième volet plus qu'un lien entre le premier et le dernier, Wes Ball s'en est arrêter à en faire au mieux un bon divertissement. Jack en est le symbole, le pauvre disparaît comme si il n'avait jamais exister. Wes Ball nous montre là le peu d’intérêt qu'il a pour ses personnages, le comble étant que la scène de sa mort apparait dans une bande annonce (et oui il est mort le pauvre ^^)
Pourtant le premier volet m'avait ravi, l'originalité de l'histoire couplé à une réalisation correcte m'avait fait oublier les préjugés que j'avais sur ce type de film. Mais là non, ce film n'arrive pas à se trouver une existence en tant que film unique et Jack en est le symbole, le gars dont on se rappelle à peine de l'existence, tout comme ce film coincé au milieu de 2 autres.
Pauvre Jack ...
he's here