Pour les adeptes de dragon, de nains et d'elfes et de plein d'autres choses...
« Le Hobbit : the Desolation of Smaug » était le film de l’année dernière que j’attendais avec le plus d’impatience. La manière avec laquelle Peter Jackson est arrivée à donner une vie à l’univers de Tolkien sur grand écran m’a subjugué depuis les premières images de « The Lord of the Rings : The Fellowship of the Ring ». Je fais partie de ceux qui ont apprécié avec un plaisir gourmand le début de sa seconde trilogie sortie en salle il y a un petit peu plus d’un an. Je n’y avais pas vu les défauts que certains lui reprochaient. J’étais sûrement subjectif mais le fait est que je m’étais laissé porter sans aucun mal dans ce nouveau voyage.
Ma curiosité a rapidement eu raison de ma patience. Je me suis donc précipité dès le onze septembre dernier dans une salle obscure pour retrouver Bilbot et ses acolytes nains dans leur quête de trésors. J’avais hâte de m’asseoir confortablement dans mon siège pour savourer plus de deux heures et demie de pérégrinations à travers des contrées peu accueillantes. Je tiens à préciser que je ne l’ai pas vu en 3D n’étant pas un grand adepte de cette technologie.
Ce nouvel opus reprend l’histoire où il l’avait laissée. Les nains viennent de survivre à un rude combat contre des orques. Ils décident alors de se réfugier chez un curieux hôte pour échapper à leurs poursuivants. Cette pause marque le début d’étapes bien plus dangereuses. En effet, la communauté est amenée à traverser une forêt possédée et habitée par des locataires peu accueillants. Cela permet une entrée rapide dans le film. Les événements s’enchaînent et les scènes d’action sont visuellement remarquables. La rencontre entre les personnages et les araignées donne lieu à un moment intense et spectaculaire qui m’a collé dans mon fauteuil et m’en a mis plein les mirettes.
Il ne s’agit évidemment pas de la scène de bataille de l’histoire. La poursuite en tonneau est également un des moments marquants de cet opus. Son rythme est ébouriffant. Elle se compose d’une succession de bonnes idées remarquablement réalisées. Au fur et à mesure que les flèches fusent et que les épées tranchent, j’ai souvent eu envie de m’exclamer « Whaou ! ». Il s’agissait indiscutablement d’un grand et remarquable spectacle qui ravira les adeptes du genre.
Mais « La désolation de Smaug » n’est pas qu’une succession de batailles. Les moments de transition, plus apaisés, sont également bien mise en scène. L’intrigue intègre de nouveaux protagonistes dont le célèbre Legolas. La vraie nouvelle star de l’histoire est incontestablement Tauriel, personnage n’existant pas dans l’œuvre originale. Cette guerrière elfe irradie l’écran tant par son sourire, ses valeurs que ses capacités à se battre. L’initiative scénaristique qui a mené à son apparition est à féliciter.
Le film ne se contente pas de nous faire suivre une chasse au trésor. Son atmosphère fait transpirer la renaissance de Sauron. A travers les aventures de Gandalf ou les réactions des dirigeants elfes, l’ombre commence à s’épaissir sur la Terre du Milieu. L’ambiance tend vers la noirceur et ce n’est pas pour me déplaire. La quête de Thorin Ecu-de-Chêne s’inscrit clairement dans une toile bien plus complexe aux enjeux immenses. Le travail sur les décors et la photographie participe activement aux sentiments inquiétants et pessimistes qui accompagnent bon nombre de scènes.
Mais puis-je faire une critique sur « La désolation de Smaug » sans évoquer le fameux Smaug ? Non, évidemment ! Lorsque Bilbot pénètre dans son antre, l’intensité que j’ai ressentie était très forte. Ce moment dure et fait monter en même temps l’impatience et l’appréhension à l’approche de cette rencontre. Le duel qui se construit entre le héros et le dragon est remarquable et est la preuve de la maestria de Peter Jackson. J’ai vraiment eu la sensation d’être au côté de Bilbot, de partager sa peur, de sentir la présence du terrible monstre… Bref, c’était un bonheur de spectateur !
Pour conclure, « The Hobbit : the Desolation of Smaug » est un excellent film qui a ravi mon cœur de spectateur. J’ai été conquis de la première à la dernière seconde et suis déjà impatient de me plonger dans le troisième épisode qui sortira dans un petit peu moins d’un an. Une nouvelle fois, Peter Jackson offre un opus que je pourrai voir et revoir sans jamais me lasser et je me dois de le remercier pour cela…
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