"Go and see, my love."

Profond, envoûtant et contemplatif, voilà trois adjectifs qui qualifient parfaitement Le Grand Bleu.

Luc Besson signe avec ce long-métrage une ode à la passion et la magie de l’univers marin, mit en scène avec talent, Le Grand Bleu s’inscrit parfaitement dans le registre des films cultes et originaux notamment grâce à son scénario atypique.
Ce qui fait la particularité d’un cinéaste comme Luc Besson, c’est qu’il sait s’approprier des scénarios simples, mais il les magnifie grâce à une mise en scène de qualité, pour Le Grand Bleu il faut aussi souligner le talent de Jean-Marc Barr qui parvient sans problème à évincer Jean Reno par moment. Les deux acteurs forment un bon duo, une sorte d’ami/ennemi très crédible. D’ailleurs nos émotions vont s’intensifier autour de ces deux personnages principalement et également aussi sur celui de Johanna incarné par Rosanna Arquette. La musique n’est pas non plus en reste, au contraire son côté mystique donne encore plus de grâce à certaine scène, comme les ballets aquatique avec les dauphins.
Je terminerais cette analyse en soulignant le fait que le film offre un lot de scène magnifique assez conséquent, la dernière scène est d’ailleurs une totale invitation au rêve et elle résume à elle seule tout le film.

Le Grand Bleu est donc une vraie réussite, un film dont il n’est pas facile de parler, soit il nous touche et nous emporte, soit il nous laisse indifférent, en tout cas il est bon se rappeler que Luc Besson a fait de vrais bon films avant de perdre en qualité.