Il y a des films qu'on ne peut regarder qu'avec des yeux d'enfants, des films qu'on a vu pour la première fois en dessous de 10 ans et qu'on n'apprécierai pas avec quelques années supplémentaires dans les dents, des films magiques. Le Gang des Champions en fait partie. Agréable mélange des Goonies et de Stand by Me, le long-métrage suit une bande de copains unis à la vie à la mort passant le plus clair de leur temps à jouer au baseball sur un terrain abandonné gisant juste à côté d'une étrange habitation où vit un terrible maître et son monstrueux chien mangeur d'hommes. Du moins c'est ce que dit la légende...


Le film se découpe donc en deux parties bien distinctes. D'abord, l'arrivée du jeune Scotty dans le quartier d'une petite ville près de Los Angeles, où il va sympathiser avec ce gang fan de baseball qui s'adonne à des parties sans fin sur le fameux 'sandlot'. Ensuite, l'intrigue raconte comment Scotty va malheureusement envoyer la balle de son beau-père (signée par le légendaire joueur Babe Ruth) de l'autre côté du terrain, chez le voisin et sa "bête". Dès lors, les tentatives les plus dingues et les plus osées pour récupérer la balle vont être de mise.


Au final, Le Gang des Champions s'avère plus être une comédie familiale sur les liens indéchirables qui unissent des enfants de quartier qu'un véritable film sur le baseball, bien que le sport soit ici le maillon central qui les unit.


Tout premier film réalisé par David M. Evans (futur tâcheron pour la télévision), le long-métrage se déguste comme du petit lait avec une ribambelle de jeunes acteurs attachants formant ledit gang : le rondouillard téméraire Ham, le binoclard bavard Squints, le black de service Kenny, le trouillard Yeah-Yeah ainsi que Benny le chef de la bande et meilleur joueur de l'équipe sans oublier Bertram et les frères Timmons, très en retrait mais néanmoins rigolos. Tout ce petit monde crée une véritable alchimie qui nous file la banane pendant toute la durée du métrage, faisant du Gang des Champions une petite merveille en matière de films de bambins.

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le 28 mai 2019

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