Cavalier seul.
Après avoir été l'assistant de Louis Malle, Alain Cavalier signe son premier film. Coécrit avec Jean-Paul Rappeneau et secondé à la mise en scène par son ami du Feu Follet, il y a pire comme débuts...
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le 2 nov. 2019
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Sympa ce film de Cavalier.
J'ai connu le réalisateur avec ses derniers films, du coup je m'attendais pas à ce qu'il ait commencé par faire des films plus classiques. Après, c'est pas non plus le genre de film très populaire mais bon.
L'intrigue n'est pas inintéressante mais c'est un peu mou : il ne se passe pas grand chose. De plus, il n'y a pas vraiment d'objectif principal, et une telle absence crée des problèmes de structure. Pourtant, avec la partie sur le personnage de Trintignant, l'auteur aurait pu facilement glisser un objectif, mais il ellipse tout, on n'en voit que quelques bribes décousues, rien pour réellement rythmer le récit. Quant au personnage de Romy, il permet surtout de contempler le moment présent. La confrontation mentionnée par le titre arrive assez tardivement et est assez peu préparée malheureusement. Tous ces choix sont, je le répète, pas inintéressants mais ils sont agencés de manière à ce que l'on subisse des chutes de rythme.
La mise en scène est plaisante : la photographie est belle grâce à des compo simples mais solides et un découpage efficace. Les lieux sont bien filmés, on se retrouve bien dans chaque scène. La confrontation est assez chouette à découvrir. Les acteurs sont tous très bons. Les effets spéciaux fonctionnent même si le coup de bazooka est un peu limite.
Bref, ça se suit sans déplaisir mais c'est un peu mou, hélas.
Créée
le 25 janv. 2017
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