La grâce divine est tombée juste à côté
Un footeux américain s'entraîne dur pour le Super Bowl qui s'annonce. Tout foufou sur son vélo, il se crashe contre une voiture dans un tunnel et meurt. Une fois au paradis, Saint Pierre se rend compte qu'il est mort prématurément par rapport au planning divin. Celui-ci est dans l'embarras, car son corps a été incinéré, il décide de le réincarner dans le corps d'un riche homme d'affaire qui vient d'être empoisonné par sa femme et son amant. Une nouvelle vie commence pour lui, dans un autre corps mais avec la même âme.
Heaven can wait est pétri de bons sentiments. Ça dégouline de partout. Le héros est profondément gentil, à la limite du neuneu. L'apothéose se situe dans un discours où il s'annonce comme un entrepreneur responsable, et que ce sens de l'exemplarité sera tout bénef pour la boîte. C'est tellement précis dans la ringardise qu'un expert en communication pourrait dater à l'année près le film. En outre, je n'arrive toujours pas à comprendre l'engouement pour le football américain, sport de lancer pratiqué par des bulldozers qui font des pauses toutes les cinq secondes. Quelques pointes d'humour relève le niveau de ce remake poussiéreux.