Kit de survie
Kit de survie 1946, Londres: Juliette vient de terminer son livre inspiré de Shakespeare. Elle entretient une correspondance avec Dawsey, membre du club littéraire de Guernsey, qui chaque semaine et...
Par
le 13 juin 2018
10 j'aime
5
En signant le grand retour de Mike Newell six ans après De grandes espérances, passé inaperçu aux yeux du monde, ce cercle littéraire entend se situer dans la plus pure lignée des comédies romantiques anglaises. Ces auteurs, acteurs, cinéastes britanniques possèdent en effet un véritable don pour faire pleurer, pour émouvoir, et nous faire sentir un peu plus léger.
Ce qui est, soyons honnête, très rageant lorsque l’on met tout cet art mélodramatique en comparaison avec ce que propose notre cinéma (mais oui vous savez bien, ce trésor national dont nous sommes si fiers).
Peu importe le sujet, ces gens là savent comment développer un récit à la trame classique et romanesque. Il suffit pour cela d’assister par exemple à la scène d’introduction qui par de petites touches esthétiques parvient à conférer une aura toute particulière au décor. Il ne s’agit évidemment pas uniquement d’un art du récit réduit à sa plus simple expression littéraire, ce dont nous parlons ici c’est bel et bien de l’art de manier également les formes cinématographiques. Que nous parlions de lumière, de son, de musique, du drame qui irrigue le montage ou bien encore des délicieux numéros d’acteurs, tout concourt à servir le récit, à construire l’équilibre entre narration sensible et scénario.
Ces marques bien que conventionnelles, apporte un petit plus aux spectateurs - notez d’ailleurs que vous aurez droit à une très belle idée de générique de fin.
Bien que profondément classique dans son déroulement - Mile Newell oblige - ce cercle si touchant ne se montre jamais paresseux, plutôt bien troussé pour sa durée et n’oublie jamais, c’est le plus important, de nous divertir.
Créée
le 21 juil. 2018
Critique lue 876 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Le Cercle littéraire de Guernesey
Kit de survie 1946, Londres: Juliette vient de terminer son livre inspiré de Shakespeare. Elle entretient une correspondance avec Dawsey, membre du club littéraire de Guernsey, qui chaque semaine et...
Par
le 13 juin 2018
10 j'aime
5
Mike Newell est le prototype même de ces cinéastes dont on dit qu'ils sont de bons artisans quand ils disposent d'un excellent scénario (Quatre mariages et un enterrement) et parfois de tâcherons...
le 14 juin 2018
9 j'aime
Avant de commencer, le lecteur doit être averti de trois points. Premièrement, je n'ai jamais lu le livre dont est tiré ce film. Deuxièmement, mes goûts cinématographiques ne sont ni des plus sûrs,...
Par
le 11 juin 2018
6 j'aime
2
Du même critique
Alors que le premier World, malgré un succès international monstrueux n'avait pas convaincu grand monde - hormis les costumes-cravates du studio et les vendeurs de LEGO - ce nouvel épisode se devait...
le 18 juil. 2018
1 j'aime