Ce que j'aime dans ces westerns des années 1950, qui ont été produits à la chaine, c'est qu'ils sont simples, pas dans un sens péjoratif, mais qui sont sans fioritures. Un propriétaire de ranch voit l'amour de sa vie lui échapper, car elle choisit la sécurité financière en épousant un homme très riche. Mais qui est jaloux, au point de voir les bonnes relations que sa femme continue d'entretenir avec cet homme, incarné par Randolph Scott. Il va employer des cow-boys pour le tuer et en guise de représailles, ce petit propriétaire va vouloir se venger et qui sait, récupérer l'amour de sa vie.


A ce propos, le titre français est trompeur, car ça inclut quelque chose de noir, et que le personnage de Randolph Scott n'a rien de funèbre, du genre à tuer tout le monde. Non, il veut juste défendre son honneur, et récupérer cette femme, très bien jouée par Joan Leslie, qui n'a rien de faible.
C'est emballé avec brio par André de Toth, splendides paysages, même s'il abuse parfois des nuits américaines, ce procédé qui consiste à faire croire qu'il fait nuit en assombrissant l'image via des filtres, et il y a quand même une certaine violence, notamment un affrontement entre Randolph Scott et un des sbires du mari jaloux, joué par Alexander Know, qui vont aller jusqu'à détruire la maison en détruisant les poutres.
Après, on peut râler sur le rôle de l'assistant de Scott, un ouvrier mexicain cliché comme pas possible, mais sur la courte durée de l'histoire, j'ai passé un très bon moment, comme c'est souvent le cas dans le Western de cette époque, qui ne cherchait pas midi à quatorze heures.

Boubakar
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le 30 avr. 2020

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