Cours, capitaine, et qu'on ne te rattrape pas. La patrie soviétique des ouvriers et des paysans attendait de toi que tu accomplisses ta mission avec courage et dévouement. Quand tu as vu tes collègues enquêteurs se faire convoquer pour un entretien d'évaluation et ne plus revenir, tu as compris. Les officiers de la police politique de Staline, le redoutable NKVD, qui opèrent les purges se font purger à leur tour. Ainsi, la boucle sera bouclée...
Le major récemment nommé à la tête du service pour remplacer son prédécesseur, qui s'était suicidé par peur d'être accusé de trahison, est chargé de retrouver le capitaine disparu, avec son arme de service, de surcroît.
"Valéra, retrouve-le, je ne voudrait pas devoir te fusiller. A ce rythme, bientôt il ne restera plus personne pour travailler" - le supplie son supérieur.
Le capitaine Volkonogov serait-il devenu complètement fou? Il rend visite aux familles des suspects qu'il avait interrogés en leur arrachant des aveux, pour leur présenter des excuses. Leur demander pardon parce que leurs proches ont été exécutés par erreur, le sauverait peut-être des flammes de l'enfer.
Alors, capitaine, tu comptes te rendre ou pas ?
De toute manière, personne ne te croira, l'Etat Soviétique a la meilleure police du monde, elle ne peut pas se tromper...
Salutaire et indispensable pour comprendre cette folie collective qui traverse l'histoire russe et qui ravage encore ce pays aujourd'hui...