Cette suite de "The Stepfather", réalisée cette fois par Jeff Burr et sortie en 1989, est plutôt mauvaise. Bon en même temps, c'est assez prévisible, le premier film se suffisait largement à lui-même. Après avoir pris un couteau dans le cœur à la fin du premier film, on apprend que finalement, le beau-père est toujours vivant et qu'il se trouve dans un hôpital psychiatrique. Après s'en être évadé, il réussit de nouveau à séduire une mère célibataire. Bon là le gamin étant plus petit que la fille du premier film, ce n'est pas lui qui a des soupçons sur l’identité de Jerry mais l'amie de la mère. Bon, en dehors de ça, nous avons sensiblement le même film en bien-sûr moins passionnant étant donné que tout a déjà été dit et montré dans le premier film. Je trouve de plus ici que le film est très long à démarrer, Jerry se faisant passer pour un psychiatre, nous assistons à de longues réunions sur des problèmes sexuels féminins qui, en dehors de mettre Jerry mal à l'aise, ne servent franchement pas à grand-chose. Nous allons avoir un peu plus de tension lorsque l'amie de la mère découvre le pot aux roses mais malheureusement, le film ne joue pas assez avec cette tension et passe très vite à autre chose. Nous avons certes un peu plus d'action à la fin, qui n'est 'ailleurs pas trop mal, mais dans l'ensemble, on s'ennuie trop. On connait tous les enjeux et problèmes psychologiques du personnage principal et le film ne le faisant pas évoluer, on se retrouve alors avec une histoire qui n'est que très moyennement intéressante. Du côté des acteurs, nous retrouvons Terry O'Quinn, toujours aussi inquiétant, et puis nous avons cette fois, entre autres, Meg Foster et Caroline Williams qui jouent relativement bien. "The Stepfather II" n'est donc en résumé qu'un réchauffé du premier.