On critique souvent le cinéma français pour sa prétention, son élitisme, pour ses acteurs qui jouent aux acteurs et se regardent jouer tout en récitant des textes trop bien tapés. Il n'en est pas question dans Le Beau Monde qui en traitant pourtant d'une histoire d'amour sur fond de choc des classes parvient à toucher juste grâce à des dialogues vrais et des jeunes acteurs brillants de sincérité sans tomber dans le piège de la caricature.

Mention à Julie Lopes-Curval pour sa réalisation sobre qui tisse avec soin et application son histoire sans effets de style superflus, sans décors trop vus, trop travaillés, sans musique ostentatoire.

Mentions aux deux acteurs principaux : Ana Girardot (qui exprime avec finesse le doute, la timidité et la maladresse) et Bastien Bouillon (qui dépeint le jeune bourgeois enfant gâté grâce à un jeu sur sa voix et sa diction remarquable). Ces deux-là portent haut le drapeau de la nouvelle génération et donnent confiance en l'avenir du cinéma français. A revoir très vite
Inanis
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le 15 août 2014

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