Latitude zéro
5.2
Latitude zéro

Film de Ishirô Honda (1969)

Voilà un p'tit film Z bien amusant.


Y a des moments pas très chouettes : le scénario manque de folie, c'est parfois un peu longuet et trop sérieux (d'ailleurs j'ai cru au début pendant de longues minutes que ça pouvait être un film 'normal') ; en contre-partie on a droit à quelques idées bien farfelues, des dialogues comiques malgré des intentions sérieuses, des méchants vraiment méchants (dont un chef qui fait des expérience vraiment marrantes même s'il ne s'en rend pas compte). Y a cette scène surréaliste aussi où pour faire parler un scientifique, le méchant décide de... transplanter le cerveau d'une innocente dans la tête d'un lion ! Le scientifique ne tenant plus et son amie ne supportant pas le choc (elle s'est déjà évanouie au moins 5 fois pour moins que ça), il décide de parler, mais trop tard, le méchant n'en a plus rien à faire de cette formule, il veut juste prendre son pied en poursuivant l'opération !!!! EN fait, il faut voir ce film comme une relecture absurde de l'oeuvre de Jules Verne.


Visuellement c'est bien kitsch globalement : les vêtements de ces habitants mystérieux, gentils ou méchants, font bien rire. Les décors sont cheap, futuristes, amusants. Le découpage fonctionne globalement, quelques passages plus compliqués car plus ambitieux mais globalement on voit ce qu'il faut voir. Y compris le manque de moyen. Les effets spéciaux sont également très cheap, peu convaincants, sauf quand le réalisateur fait appel à des stock shot. Les acteurs principaux (les trois héros) ne sont pas mauvais ; les secondaires (tout le reste en fait) sont dans un autre registre ; le mélange des deux est assez cocasse.


Bref, il est pas déplaisant ce petit film Z.

Fatpooper
6
Écrit par

Créée

le 26 mars 2017

Critique lue 190 fois

1 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 190 fois

1

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55