Découvert ce jour au Arras Film Festival, le dernier Glazer est, comme promis, un objet de cinéma implacable sur le fond comme sur la forme. Au-delà de son dispositif et de son sujet, c'est un miroir de notre inhumanité et du pouvoir de l'Art que nous tend le réalisateur, avec un film qui parie avant tout sur le hors-champ et la culture pour mieux évoquer, suggérer, questionner, bousculer, affronter, transmettre. À l'extraterrestre d'Under The Skin, qui cherchait déjà à prendre son apparence, se substitue alors ici le plus odieux des montres : l'être « humain ».