8
L'injustifiable ?
"La Zona" est un film intelligent qui utilise les armes du cinéma le plus "populaire" - le cinéma hollywoodien, avec sa virtuosité narrative, ses effets de suspense, son efficacité émotionnelle -...
Par
le 14 janv. 2019
4 j'aime
La Zona, propriété privée par klauskinski
Le mexicain Rodrigo Pia frappe fort avec La Zona, premier film terriblement efficace. Le film tire sa grande force de sa double qualité d'excellent film de genre et de film politique assumé. La structure du film est intelligente puisqu'elle organise celui-ci autour d'un cambriolage dont le spectateur, pendant longtemps en tout cas, ne voit ni ne sait rien: alors que le récit se déroule dans un milieu totalement couvert par les outils de surveillance (humain ou technologique) cet angle mort dans la fiction s'avère très pertinent. Pia démontre ensuite, avec un certain manque de nuance (une des rares limites du film), comment émerge un processus fasciste: suspicion généralisée, écrasement de l'individu par le groupe, justice expéditive, verrouillage de toute dissidence...Il n'oublie pas de dénoncer les causes du mal: enfermement sur soi, peur de l'autre, pauvreté, corruption et surtout démission de l'état, dressant ainsi un état des lieux assez désespérant du pays.
6
Écrit par
Créée
le 28 févr. 2011
Critique lue 934 fois
2 j'aime
D'autres avis sur La Zona, propriété privée
8
Grippage Mexicain
Les médias nous en rabattent les oreilles régulièrement: le Mexique est aujourd'hui devenu un des pays les plus dangereux au monde, entre l'explosion de la délinquance et de la violence, la...
Par
le 8 août 2014
4 j'aime
5
7
Sa Majesté des mouches
Critique sociale magistralement mise en scène par un jeune réalisateur mexicain prometteur, La Zona est une merveille du cinéma hispanique, une petite claque dans la gueule, celles-là prises avec un...
le 31 janv. 2021
3 j'aime
2
Du même critique
9
Critique de L'Avventura par klauskinski
Au début de L'avventura, on suit un groupe de bourgeois en croisière dans les îles éoliennes. La disparition sur une des îles de celle qui constituait jusqu'ici le personnage principal du film, Anna,...
Par
le 1 août 2011
42 j'aime
8
Critique de Révélations par klauskinski
Mann s'empare avec Révélations d'un problème de santé publique qui aurait pu donner un lourdaud film à thèse. Pourtant, tout en réalisant une oeuvre résolument militante, le réalisateur parvient avec...
Par
le 28 déc. 2010
19 j'aime
1
7
Critique de Innocents par klauskinski
En laissant à distance la matière pourtant fertile que constitue la révolte étudiante de 68 pour se focaliser sur un trio amoureux en huis-clos (Green, Garrel et Pitt magnifiques) Bertolucci signe...
Par
le 1 mars 2011
15 j'aime
