Oui, mais non

Collé sur la vitre arrière d'un corbillard un autocollant j'écoute RTL. Voilà l'une des premières scènes du film. Il laisse présager une bonne dose d’absurde. Annie Girardot passe son temps à mettre son maillot de bain sur la plage, là encore c'est absurde de la voir se changer dans cette espèce de serviette qui joue le rôle d'une cabine portative. C'est toujours un vrai spectacle que de voir des gens sur la plage se dandiner de façon ridicule dans ces machins étroit. Le pire se sont ceux qui se font ternir la serviette par celui qui les accompagne. Ils tentent d'être le plus discret possible, mais on ne voit qu'eux sur la plage. Noiret lui tombe en panne sur la route des vacances. Les deux sont seuls, ils vont se rencontrer par la force des choses à manger ensemble puis à faire connaissance. Le duo est bon, mais le rythme du film est mou. Ils sont mieux utilisés chez Debroca. L'image est assez moche tout comme les plans qui sont bien trop serrés. Tout cela donne l'impression d'être dans une vilaine série télé des années 70. Malheureusement l’idée du film tourne court, on a vraiment l'impression que le réalisateur ne sait pas tellement quoi faire de ses personnages. S'ils sont tous un peu particuliers ça n'apporte pas la dose d'absurde voulu. L'ensemble du film n'est pas terrible.