Le remake du film culte de 1977 avec Simone Signoret et du non moins apprécié livre de Romain Gary dont il est tiré, nous donne le plaisir de revoir la grande Sophia Loren. Du reste, je dois avouer que c’est un peu pour elle que j’ai souhaité voir ce film. Je me contenterais de dire que même sa présence n’a pas réussie à éveiller en moi les mêmes sentiments que le précédent. Le film avec Simone Signoret restera pour moi le meilleur. Momo est un jeune acteur prometteur, il porte le film sur ses épaules, il joue juste, évolue dans la cour des grands avec aisance. Eduardo Ponti a surement voulu moderniser ce film en faisant de Momo un dealer à la petite semaine, sans toutefois poser les jalons des risques potentiel de cette pente savonneuse si l’on glisse dans la mauvaise direction. Il aurait peut être mieux value qu’il soit dépeint uniquement comme un petit voleur à la tire. Ce film manque d’amour même si c’est de cela dont il est question, deux mondes s’affrontent , des gens à qui la vie n’a pas fait de cadeau mais il reste boiteux question empathie