A la quelques heures du 3ème match de poule de l’équipe de France en coupe du monde 2014 au Brésil, je me remémore un grand joueur Français dont beaucoup n’ont retenu que la finale de 98 mais dont le plus grand match fût le quart de finale 2006 contre le Brésil…
A la fin du match j’ai dit à mes amis: Ce soir il n’y eu qu’un Brésilien sur le terrain et il s’appelait Zidane ;-)
A travers ce rappel je voulais rendre hommage au Football. Celui de mon enfance, et celui qui m’a donné tant d’émotions.
Le Brésil, L’Italie, L’Allemagne, l’Argentine, Les Pays Bas, L’Espagne et la quasi totalité des pays Sud Américain et de nombreux pays africains sont des pays de Football. En cela, ils vivent le football : ils le connaissent, ils le ressentent, ils le réinventent. Et cela touche toute leur population : indépendamment du sexe, du niveau social, des âges …
Je sais aussi qu’en France il est de bon ton de dénigrer ce sport qui porte en lui, certes, bien des travers et des injustices…
Mais le football c’est aussi le sport où les gamins des rues : Les Garrincha, les Maradona, les Eusébio promis à un triste destin se trouvent anoblis par un stade tout entier.
Où l’élégance de style côtoie l’intelligence et le courage politique d’un des plus grands capitaine de l’équipe du Brésil : Sócrates le bien nommé…
C’est justement parce que le foot est un sport de la rue, qu’il a rythmé mon enfance, qu’il est rempli de contradictions et parfois d’injustices, mais aussi de coup de génie où certains, dont je fais parti, peuvent y déceler une forme d’art : dans les passements de jambes d’un Garrincha , du système de jeu de « football total" des Pays Bas de Johan Cruyff, du pied d’or d’un Diego Maradona, des matchs de légende comme le France Allemagne de 82 en Espagne; et entendre le « You’ll never walk alone » me donnera toujours des frissons…
Toutes les coupes du monde ont eu et auront leur lot de polémiques et d’injustices.
Je verrai toujours d’un mauvais oeil les dirigeants de la FIFA et de leurs exigences et corruptions sans cesse grandissantes; ainsi que les marques, médias et équipementiers qui prennent désormais trop de place.
Mais je resterai aussi cet éternel gamin qui a pleuré devant la défaite de la France en quart de finale en 82, et qui a eu une émotion sans égal un soir de juillet 98…
Les Anglais ont inventé un sport, les Brésiliens en ont fait un art, les Français lui ont donné une âme, L’Allemagne une force, les Italiens une intelligence, les Pays Bas une cohésion.
« Cette saga des coupes du monde, c’est presque un siècle de notre histoire. Elle nous raconte à travers les conflits, les passions et les héros que nous nous sommes parfois choisis. Et comme toutes les bonnes histoires, on l’a vu, elle a eu ses bons et ses méchants. Il y aurait pu avoir les uns sans les autres bien sûr : Pelé sans Havelange, Platini sans Schumacher, Zidane sans Materazzi. Les arbitres extra lucides et des dirigeants au dessus de tout soupçon.
Mais la planète football est comme le reste du monde : Elle est loin d’être idéale…
Elle sait aussi produire une magie qui par moment la rend extraordinaire… »
