8
"Salauds de pauvres !"
La traversée de Paris est une tromperie, un film-piège. La présence au générique de trois monstres sacrés des comédies, Jean Gabin (Grandgil), Bourvil (Marcel Martin) et Louis de Funès ; qui...
le 6 janv. 2017
68 j'aime
12
La Traversée de Paris par magyalmar
Autant de finesse dans l'écriture comique que dans la description du quotidien des Français sous l'occupation ne pouvait donner naissance qu'à un film admirable. C'est nettement le cas ici même si le happy end, boursouflé et peu crédible, nuance la bonne impression.
Pour le reste, durant 80 minutes, Claude Autant-Lara balade ses personnages avec maestria, alternant dialogues cultes et images glaçantes (l'arrestation, la scène finale) dès que nos héros se retrouvent menacés par les occupants. Gabin, Bourvil et De Funès sont également évidemment pour beaucoup dans la réussite artistique du film, chacun dans son registre.
Enfin, même si la qualité du DVD ne rend pas vraiment hommage à leur travail, les décors de Max Douy et la photographie de Jacques Natteau contribuent grandement à l'atmosphère particulière du métrage.
Pour le reste, durant 80 minutes, Claude Autant-Lara balade ses personnages avec maestria, alternant dialogues cultes et images glaçantes (l'arrestation, la scène finale) dès que nos héros se retrouvent menacés par les occupants. Gabin, Bourvil et De Funès sont également évidemment pour beaucoup dans la réussite artistique du film, chacun dans son registre.
Enfin, même si la qualité du DVD ne rend pas vraiment hommage à leur travail, les décors de Max Douy et la photographie de Jacques Natteau contribuent grandement à l'atmosphère particulière du métrage.
9
Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Top 111 films, Les meilleurs films français, Les meilleurs films des années 1950, Blu-Ray-thèque / Films et Les meilleurs films de 1956
Créée
le 11 mai 2014
Critique lue 345 fois
2 j'aime
D'autres avis sur La Traversée de Paris
7
Du lard et des cochons : le Glaude au temps des rats !
« Dans chaque Français y a un cochon qui sommeille ». Ca tombe bien, parce que le cochon se fait plutôt rare, durant l’Occupation. Pas d’inquiétude, Jambier est là, pour vous servir, Jambier, rue...
Par
le 14 nov. 2014
42 j'aime
5
9
Salauds de pauvres !!!
Marcel, un chauffeur de taxi au chômage du fait du rationnement d'essence, se reconvertit en passeur de denrées pour le marché noir, et doit transporter de la viande de cochon la nuit à travers...
Par
le 8 avr. 2011
37 j'aime
3
Du même critique
1
Compte dormant
Sans doute fatigué de pondre des drames chiants pour neurasthéniques masochistes, Robert Bresson s'est surpassé afin de nous offrir son ultime chef d'oeuvre, une parabole de science-fiction sous...
Par
le 26 mars 2018
30 j'aime
3
5
Huston, le monde Huston
Honnêtement, je pense qu'Arthur Miller aurait pu broder une merveille de scénario en se contentant de la dernière scène dans le désert du Nevada, où tout est dit. Après tout, un bon exemple vaut...
Par
le 2 avr. 2016
23 j'aime
2
1
Alors c'est ça l'enfer
Refn est un sacré déconneur. Le défi de départ était excitant : écrire un scénario en 5 minutes. Malheureusement Nicolas dut se rendre à l'évidence. Ecrire plus de deux pages en 5 minutes c'est pas...
Par
le 4 janv. 2014
20 j'aime
1
