En Haïti, un étrange personnage à l’aura à la fois inquiétante et prophétique brise le sceau d’un parchemin sur les bords de l’océan et l’impensable se produit. Dans le même temps, dans le désert du Negev, l’armée israélienne est confrontée à un phénomène extraordinaire. Bienvenue dans le prologue de «La septième prophétie» du réalisateur d’origine hongroise Carl Schultz. Celui-ci va recentrer son récit sur le jeune couple que forment Abby (Demi Moore) et Russell Quinn (Michael Biehn). Bientôt parents, Abby et Russell souhaitent louer une dépendance dans leur propriété car un apport financier serait le bienvenu. Et s’est alors qu’un certain David Bannon (le charismatique Jürgen Prochnow) frappe à leur porte. Au contact de David, à la personnalité à la fois plaisante et mystérieuse, la vie d’Abby et Russell va prendre une tournure des plus étranges. Instiguait par des long-métrages comme «L’exorciste», «La malédiction» ou encore «Holocaust 2000» dans les années 70, le cinéma fantastique à consonances religieuses et fanatiques revient en force au milieu des années 80. Les salles obscures regorgent de combat entre le bien et le mal, de démons, de réincarnations et de superstitions en tous genres. En cette année 1987, «La septième prophétie» n’échappe pas à la règle et joue des coudes avec des pellicules comme «Angel Heart» d’Alan Parker, «L’emprise des ténèbres» de Wes Craven et «Les envoûtés» de John Schlesinger. Sans jamais pouvoir rivaliser avec les 3 films cités ci-dessus, «La septième prophétie» contient tous les ingrédients du petit thriller biblique saupoudré d’apocalypse. Les effets spéciaux et autres trucages visuels s’insinuent parfaitement dans l’histoire. Les acteurs y sont convaincants, quel plaisir de revoir Michael Biehn (l’éternel Kyle Reese de «Terminator») et la toute jeunette Demi Moore, mais la palme revient à Jürgen Prochnow (David) et Peter Friedman (le père Lucci) dont l'ambiguïté de leurs deux rôles donne tout son mystère au long-métrage. Bref parfois un peu lourd et manichéen dans ses propos, «La septième prophétie» reste malgré tout un sympathique petit film fantastique.

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le 13 oct. 2018

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